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chronique littéraire



Un monde de bout de lieu-dit est né en Adeline Yzac, dans un secret aussi ourlé que le recul du froissement d’une page creuse, à une jambe arrachée de Lascaux où, c’est bien connu, les gens sortent à peine des cavernes pour découvrir tous les charmes d’une soit disant dette publique. En ce pays, ces gens de peu (bien sûr) on vécu vingt ans parmi elle, moteur social tournant à l’ordinaire des gens qui la peuplent d’agriculture et de boniments. Ces terres sont d’ailleurs nées de La Boétie, de Montaigne, de Brantôme et de Fénelon. Le braconnage a gardé d’elles un goût certain pour les chasseurs, et l’affute silencieusement. Quant à l’immobilité et à l’assiduité, elles se réjouissent de l’étude des écrivains, autant d’ailleurs que des écrits vains qui leur tiennent lieu de biographie, voire parfois, par les temps qui courent, de graphie certifiée bio (consulter l’IEO et le conseil de LA langue pour plus de précisions). Le monde aime à se tenir à l’écart d’Adeline Yzac, et sa maison s’écrit dans son arrêt, laissant s’épicer ce qui vient dans les mères qui veillent et dans les trajets dits et redits bien trop souvent (quoique parfois sous vent, ce qui l’aère un peu).


Toute ressemblance avec un Frédéric Mistral retiré dans sa géorgique Maillane serait purement fortuite…

Car enfin, où est-on, lorsqu’on est à l’écart du monde ?

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